L’Équateur est le pays avec la quantité la plus importante de soupes selon l’information que j’ai entendu dire ou que j’ai lu quelque part. Cependant, je ne suis tout à fait certaine de ce fait. En tout cas, pour moi, cette soupe m’a semblé une vraie délice quand je l’a goûté au bout du crater du volcan Pululahua dans un restaurant sur place qui s’appelle toute précisément El Cráter (Le Crater).
Après un peu de recherche par ici et par là, puisque même quand ça fait presque 20 ans de mon voyage dans ce beau pays de l’Amérique du Sud, dans me pensées, il s’agissait de quelque chose de délicieux que cette fois-ci, j’avais envie d’en reproduire chez moi. Donc, je partage avec vous la recette qu’on a suivi à la maison. Je vous garanti que le résultat sera très bon; un câlin chaud pour ces jours qu’il fait encore un peut froid.
Ustensiles
- Petit Passoire
- Thermomètre à lecture instantanée
- Huilier (si vous n'en avez pas une, un pot en verre suffira)
- Pinces
- Spatule
- Mixeur
Ingrédients
Pour l’huile au rocou :
- 240 g d’huile de cuisine , arachide ou tournesol marche très bien
- 170 g graines de rocou , (connu aussi comme annatto)
Pour la soupe :
- 500 g pomme de terre , (choisissez trois varietés comme blanche, jaune, et rouge)
- 120 g ‘queso fresco’ râpé , la Mozzarella ou le Ricotta peut marcher si vous n'en trouvez pas
- 1 botte oignon verte
- 2 gousses d'ail
- 50 cl eau fraîche
- 10 cl crème liquide
- Sel et du poivre du moulin
- Huile au rocou, le nécessaire
Pour la déco :
- 120 g ‘queso fresco’ râpé , (ou de la Mozzarella ou du Ricotta à défaut de…)
- 1 avocat , taillé en petits carrés
- 1 botte coriandre
Préparation
Pour l'huile au rocou :
- Dans une petite casserole, chauffez l'huile à feu doux. Si possible, restant toujours au-dessous de 70 °C. Ajoutez les graines de rocou et laissez-les faire une infusion pendant une quinzaine de minutes environ. L'huile deviendra d'un ton rouge/orange. Laissez-le refroidir et filtrez les graines à l'aide d'un passoir.
- Après l'avoir utilisé, vous pouvez garder le reste dans un huilier en verre sans aucun risque si vous le gardez au sec dans le placard de votre cuisine pour deux mois.
Pour la soupe :
- Chauffez un peu de l’huile de rocou dans une casserole et faîtes revenir les pommes de terre blanches et jaunes préalablement épluchés et taillés en cubes. Pour les rouges, il faudra seulement les tailler, pas besoin de les éplucher. Après, ajoutez le premier tiers de l’oignon vert émincé finement, c’est-à-dire, gardez la partie la plus foncé des oignons verts pour plus tard.
- Ajoutez les deux gousses d’ail ciselés et faîtes-le revenir. Quand les pommes de terres soient bien frites, déglacez à l’eau fraîche. N’oubliez pas gratter avec votre spatule le fond de la casserole pour récupérer les sucs collés. Ça donnera du goût. Laissez à petit frémissement quelques minutes.
- Enlevez la moitié du contenu de votre casserole (autant de liquide comme des pommes de terre) et mixez au blendeur avec la tasse de fromage (queso fresco, mozzarella ou ricotta, selon votre choix ou ce que vous avez trouvé). Ré-incorporez dans la casserole et mélangez bien. Assaisonnez avec du sel et du poivre du moulin. Pour donner de l’onctuosité à votre soupe, ajoutez la crème liquide, mais, si vous voulez un résultat plus liquide, ajoutez seulement la moitié (5 cl). Ça dépendra de vos envies. Laissez à petit frémissement quelques minutes.
- Servez et décorez avec un peu de fromage râpé, des carrés d’avocat et un peu de coriandre. Les amateurs du goût épicé ajoutent un peu de piment (connu comme ají en Equateur). Moi, je n’en ajoute pas. En tous cas, je vous promets que même les plus pointilleux en mangeront.