Ce que tu dois savoir avant de travailler avec un vrai Chef !

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Mon réveil a sonné. Je sauta du lit et pris ma douche. Je rangea mon studio et pris mon petit déjeuner, car moi, je pense que personne ne devrait commencer sa journée avec le ventre vide. Et comme quoi, je ne le ferais jamais. Alors, j’ai mangé… Une tartine avec ma confiture faite maison et un café suffirait. Heureusement, le bus 52 vers le Palais de l’Opéra fait un arrêt à deux pas de chez moi et me déposa à une cinquantaine de mètres de la porte du restaurant.

Je suis arrivée vers 7h50. L’entrée ainsi que la cour était complètement déserte. J’ai pensé être en retard, néanmoins, les portes de la cuisine et des vestiaires du personnel étaient encore fermés. Donc, j’ai attendu.

L’arrivé des autres n’a pas tardé. Le chef était le dernier. Il nous a dit bonjour un par un et a ouvert la porte. Nous sommes rentrés et la journée, ainsi que la semaine, a démarrée.

Le chef m’a fait travailler auprès de ceux responsables pour les entremets. Le chef de partie m’a donné ma première tâche. J’ai pensé qu’elle serait impossible à finir. Il m’a fallu éplucher une boîte de 5 kg de girolles. Alors, j’ai commencé à travailler. J’ai fait tout ce qu’il m’a été demandé que je fasse. Pourtant, la p#!%&ain de boîte de girolles semblait infinie, et même quand je pensais que je n’allais jamais finir, un coup de main des collègues a beaucoup aidé. Je crois qu’ils étaient simplement fatigués de me voir encore travailler sur les girolles…

Couper-ici, tailler-là, nettoyer et ranger… voilà ma journée pour les prochains jours. En tout cas, peu à peu, j’ai commencé à apprendre comment les choses devaient être faites. J’aime penser que j’étais en train de faire les choses comme il fallait, car j’ai eu l’occasion de travailler sur de différents produits, mais je suis aussi restée sur des tâches qui sont devenus une partie de mon quotidien.

Je ne devais pas interférer pendant le service, alors je continuais à travailler au fond de la cuisine avec mes petites tâches nécessaires pour le service du soir – que je ne couvrais pas. En tout cas, mon corps me rappelait chaque soir en rentrant chez moi, que je n’avais plus 20 ans, et que ce job n’était pas comme les autres. Je n’avais aucune idée à quel point ça serait physique. Ouff !

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