Que faire un Dimanche à Paris ?

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La découverte des nouveaux endroits ici est vraiment facile, car il ne faut que nous donner la chance de se promener par les rues, les avenues ou éventuellement les ruelles qui datent du Moyen Âge et avoir le courage d’entrer dans un endroit jamais vu. Je ne peux pas tout à fait l’expliquer, mais il y a quelques endroits qu’on peut voir, même à distance qui ne sont vraiment pas terribles, il y a quelques autres qui ne sont pas très attirant non plus, mais où, courageuse, je suis allée suite à une recommandation de quelqu’un de fiable – suivi parfois de mon départ en vitesse du restaurant malgré la recommandation. Par contre, il y a aussi ceux par lesquels on se sent invités simplement en les apercevant, et, finalement, il y a ceux qu’on aperçoit et où on a peur d’y rentrer ils sont tellement beaux, mais il ne faut que les regarder de loin pour avoir peur de devoir faire un emprunt à la banque afin de payer l’addition.

Juste à côté du Quartier Latin en sortant de la station métro Odéon on trouve une de ces ruelles qui existent depuis plus de 500 ans. Là, on peut trouver le chinois qui vende les faux-bijoux attirant les touristes, et un petit bistro qu’on me dit est bon, mais dont l’aspect général et son clair manque d’hygiène il ne m’attire pas.. du tout. Finalement, il y a aussi un endroit qui semble offrir les chocolats de sa vitrine au lieu de les vendre, puisqu’il déborde toujours du monde. Impossible de trouver une table sans l’avoir réservée à l’avance. J’ai quand même essayée à deux ou trois reprises d’y manger ou y prendre un goûter sans réservation, sans succès. Il me semblait qu’il s’agissait d’un de ces endroits «mythiques et exceptionnels» qui sont inratables et qui se cachent partout dans la ville.

Avec du temps et de l’apprentissage, je n’ai pas seulement eu l’occasion de connaître, mais aussi de suivre des cours avec le Chef de Cuisine qui avait ouvert cet endroit magique il y a maintenant quelques années avec le maître chocolatier Pierre Clauziel. Selon ce que j’ai lu, pour lui, le Dimanche est un jour sacré, et c’est pour cela qu’il a créé cet endroit où notre fameux maître chocolatier agglutine tous rêves de chocolat… enfin, c’est plutôt ma description à moi. Lui, il dit qu’il s’agit d’un Concept Store, puisqu’il y a une boutique de chocolat, un bar à chocolat, un restaurant, ainsi que des ateliers en cuisine et en pâtisserie centrés sur le chocolat. Néanmoins, entre nous, je vous jure, mes chers lecteurs, je crois que ce n’est qu’un très bon restaurant, avec un magasin de chocolat attaché. Mais je suis consciente de ne pas m’être baladée de partout dans les locaux. En tout cas, il faut souligner que le menu a une particularité très spécifique, puisque tous les plats servis contiennent du cacao ou du chocolat dans une forme ou une autre.

Pour lui, partager sa joie est surtout donner son temps, faire des découvertes, déguster, rire, apprendre le langage secret du chocolat et en faire des poèmes. L’endroit est donc, on peut le dire, insolite.

Finalement, on a eu la chance de trouver une table à mi-semaine… et pas dans le jour du Seigneur – ha ! Nous y sommes allés avec des visiteurs digne d’une gâterie comme celle-ci. Le service a été magnifique, le repas fût toute une aventure – et oui, j’ai trouvé du chocolat ou des fèves de cacao partout. Maintenant, je peux passer à faire la petite liste de tout ce qu’on a eu la chance d’en déguster avec nos convives, pourtant, il me semble que c’est mieux si je vous dites mes chers lecteurs qu’Un Dimanche à Paris est un de ces endroits qui méritent une visite n’importe quel jour de la semaine et que, si vous vous trouvez au coin, faîtes le temps pour y aller, car le jeune Chef Jean-Pierre Jullien ainsi que le grand maître chocolatier Clauziel vont sûrement vous gâter.

Quelques unes des délices servies pendant la soirée

Adresse : 4 Cours du Commerce Saint-André, 75006 Paris

Métro : Odéon

Téléphone : +33 (0)1 5681 1818

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