Pendant la première semaine à l’école il me semblait que le challenge le plus dure serait me lever à l’heure pour ne pas être en retard pour mes cours. Alors, pour mitiger le risque, j’ai pris la décision d’aller au lit à l’heure que ma mère m’aurait envoyé dormir à l’époque du collège. Bon, j’exagère un peu, mais je vous promets que j’essaye de me coucher au plus tard vers 22h30. C’est ainsi que jusqu’à maintenant, on n’a pas eu des crises matinales, et on espère que ça continue comme ça.
Après les cours d’orientation, hygiène et tout autre sujet tant important que les pratiques devant les fourneaux, je me sentais encore être au calme, sans pression. Je voulais lire tout les fichiers qui m’ont été donné dans une clé USB et même l’usuel. J’espère pouvoir le faire avant d’avoir besoin de réviser pour les examens, hahahaha !
Étonnée par les biographies des chefs qui seraient les responsables de ma formation, je suis arrivée prête à la première démonstration. Le professeur était un homme, pas trop grand, dans la quarantaine. Il avait l’air d’être sympa, puisqu’il faisait quelques petit blagues par ici et par là. Cependant, son passage auprès du Palais de l’Élysée et avoir cuisiné pour la reine d’Angleterre n’était pas du tout une blague… sérieux. Lui, il nous a montré, bien patiemment toute forme possible pour couper, trancher, hacher, tailler, et même tourner les légumes.
Honnêtement il semblait être facile, lui, il le faisait sans aucun problème, quasiment aux yeux fermés… mais attendez, car une fois que c’était moi celle qui devait prendre le couteau en main, tout le contraire, puisqu’il faut être bien droit, se poser devant la planche fixé sur le plan de travail, faire la tâche comme il faut et en plus, il ne faut pas se couper avec cet énorme et tranchant outil. Pour la toute première fois dans ma vie, j’ai eu peur de me couper un doigt, parce que, saviez-vous mon cher lecteur qu’un doigt ne peut généralement être collé à nouveau? Mon Dieu ! Et hélas, évidemment, je me suis coupé, mais pas de panique, c’était seulement un tout petit peu. Je dois accepter que l’orgueil a été plus blessé que le doigt. J’ai été la première de la classe qui a vu coller un peu de sang sur soi. Jusqu’à maintenant, les «brunoises» sont encore trop grands, les «juliennes» trop gros et mes pommes vapeur n’ont pas 7 côtés. En tout cas, ça avance. Je continuerais à m’entrainer pendant le weekend à la maison. Heureusement, c’est vendredi, et demain sera le premier Samedi que je n’aura pas des cours.
Pour le moment, je me dépêche pour le dernier cours de la semaine, et je m’excuse par la maque de photo, mais je n’ai aucune évidence.
Bon weekend, les amis !
