Daurade Royale à la Sauce de Badiane et une Julienne de Fenouil

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Une partie de l’aventure culinaire est avoir la chance de travailler avec des nouveaux produits divers. La terre, selon la latitude dans laquelle on se trouve, elle nous donne des richesses différents. Cependant, on en prend conscience très peu, au moins, je ne le faisais pas avant. Par contre, maintenant, si quelque chose d’inconnu dont son nom je ne connais pas en français (même en anglais ou en espagnol) sort du frigo, je me mets à faire un recherche pour voir s’il s’agit d’une manque de culture ou si c’est quelque chose hors du commun chez moi, au Mexique. Et voilà ce qui est passé avec les belles daurades royales.

Je ne les avais jamais mangée. J’ai cherché partout et finalement trouva qu’elles sont mangés dans mon pays, mais cette petit sourit de ville ne les avait jamais mangée… Une autre belle découverte a été le fenouil. Je m’excuse mes chers lecteurs, mais le fenouil n’a jamais fait partie de mon régime. Il me semble que je n’avais même pas goûté. Alors, après la démonstration fait par mon Chef Enseignant étant bien réceptive, j’ai participé à la dégustation du plat. Étonnant. J’avais l’idée que le fenouil serait parmi les légumes détestées, pas besoin de me demander pourquoi, mais le plus merveilleux a été que le poisson, comme l’accompagnement ont été bien appréciés, voir aimés.

J’ai pris mon chemin pour rentrer à la maison bien contente, puisque mon goût était plus riche. Le lendemain on avait la pratique. Je ne peux pas me plaindre, néanmoins, les juliennes étaient trop grosses et le taillage a été si longue. Une amie viendrait à la maison pour dîner, j’ai donc décidé de me lancer faire des courses et reproduire le plat à nouveau, au cas où je l’avais comme examen finale.

En toute honnêteté, j’ai seulement préparé un ou deux recettes en plus pour reviser mon examen. Mais, je me sentais à l’aise avec les cours pratiques à l’école. Je me suis concentrée à faire une revision plus théorique des procédés… savoir par cœur les étapes des recettes et n’avoir pas le risque de rien oublier.

Le Jour-J pour l’examen est arrivé. J’ai tapé sur les nerfs. Il fallait finir en 150 minutes. Mon unique et seule stress était la manque de temps pour faire mon plat. Je suis entrée en cuisine et pris la deuxième station. J’ai choisi ma recette à l’aveugle devant le Chef Enseignant qu’allait nous accompagner en salle pendant l’examen. Une fois que j’ai tourné la page reçue; en souriant je lis : Filets de daurade au fenouil. J’étais contente.

L’examen commença comme il fallait. Moi, je me suis mis en marche en enlevant les filets de poisson. Le temps s’est épuisé hyper vite… en un clin d’oeil. Heureusement, j’ai fini juste à l’heure et sans aucune difficulté à remarquer. Dans un moment donné on a eu la panique, mais une assistante des chefs a été là pour me donner un coup de main et sortir mon poisson sans soucis et éviter du poisson brûlé. J’étais bien satisfaite avec les résultats. Pour le moment, l’obtention de mon Certificat de Cuisine de Base manquait seulement la note de l’examen.

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