Ces cours ont lieu trois fois pendant le programme de Cuisine SupĂ©rieure. Leur focus est lâentraĂźnement de lâĂ©tudiant sur des aspects spĂ©cifiques quâil doit maĂźtriser avant son examen final, bien qu’il faut planifier et exĂ©cuter un menu dâentrĂ©e et plat pour deux, et il doit ĂȘtre fait en 5 heures. Pas une minute de plus. AprĂšs, il y a des rĂšgles Ă suivre, câest Ă dire, on doit utiliser un panier des produits choisis par le jury et cuisiner avec des techniques spĂ©cifiques dans chacun des plats.
Je suis certaine, que le temps donnĂ© Ă©tait juste, et que si jâaurais eu plus, il aurait Ă©tĂ© la mĂȘme chose. Les instructions ont Ă©tĂ© donnĂ©s dĂšs le dĂ©but de la session, mais jâattribue ne pas me sentir Ă lâaise avec le tout comme Ă la manque dâinspiration. Les Chefs Instructeurs serviraient comme conseillers pour les Ă©lĂšves, sâils en avaient besoin dâun coup de main. Je ne sais ce qui câest passĂ© avec mes camarades de classe, cependant, moi, jâai dĂ©cidĂ© que pour le premier de ces ateliers, je serais beaucoup plus Ă lâaise avec l’accompagnement dâun de mes chefs. Par consĂ©quent, jâai accordĂ© un rendez-vous avec lui. Une petite demie-heure pour organiser mes pensĂ©es jusquâau point quâon Ă©tait tous les deux confortables avec mon menu. Je me suis alors entraĂźnĂ© Ă la maison pour la session.
Certe, tout s’est dĂ©roulĂ© sans aucun souci, et je ne sais pas encore si je le dois au travail prĂ©paratoire fait Ă la maison pendant les jours prĂ©cĂ©dents, ou si jâĂ©tais au calme parce que jâavais tout en tĂȘte et en ordre, ou si je me sentais plus Ă lâaise grĂące Ă âl’approbationâ de mon menu de la part du chef. Pas sĂ»re, mais bon, bref, ce nâest pas trĂšs important.
Pour ce premier atelier, jâai servi un ceviche de daurade avec un guacamole et du melon assaisonnĂ© au piment dâEspelette et une vinaigrette au vin rouge, des piments rouges et du cĂ©leri comme entrĂ©e. AprĂšs, le plat, fut une suprĂȘme de volaille panĂ©e et farcie avec une duxelle de champignons et un peu de jus de volaille Ă cĂŽtĂ©; ses accompagnements ont Ă©tĂ© des carottes glacĂ©s au miel, un flan vichyssoise et un tian de lĂ©gumes. Jâai dois dire que le plat a Ă©tĂ© bien goĂ»teuse, mais que si jâaurais Ă©tĂ© servie tout ça pendant un repas, ça aurait Ă©tĂ© impossible de finir.
Pour le deuxiĂšme atelier, une semaine plus tard Ă peu prĂšs, jâai dĂ©cidĂ© de me prĂ©parer en solitaire. Jâai pensĂ© quâil sâagissait plutĂŽt de vaincre la peur plus que ne pas ĂȘtre capable de crĂ©er des bons plats. Donc, aprĂšs un peu de planification, jâai dĂ©cidĂ© servir un mille-feuilles de sardine. Pour le faire, jâai cuit Ă basse tempĂ©rature les sardines dans de lâhuile dâolive aromatisĂ© aux herbes, Ă lâail et Ă l’Ă©chalote, lequel jâai mixĂ© avec de la crĂšme fleurette bien montĂ©e. Le mille-feuilles, jâai lâai formĂ© avec des lamelles de concombre cru et des lamelles de betterave lĂ©gĂšrement blanchies. La derniĂšre couche du mille-feuille serait une gĂ©lification dâextrait de chlorophylle avec des petits morceaux de concombre. Pour lâaccompagner, jâai prĂ©parĂ© une vinaigrette de xĂ©rĂšs avec de lâextrait du chlorophylle. Comme plat principal, jâai choisi de lâagneau grillĂ© (cuisson rouge, Ă©videmment) avec une persillade Ă la pistache, son jus et accompagnĂ© des oignons nouvelles glacĂ© Ă brun, des artichauts tournĂ©s cuites dans un blanc, et une purĂ©e de cĂ©leri rave. JâĂ©tais trĂšs satisfaite. ĂpuisĂ©e, mais satisfaite.
Le prochain dĂ©fi serait encore plus dur, car le dernier Atelier nâĂ©tait que lâexamen blanc, et lĂ , on Ă©tait dans toute une autre histoire.