En mars 2020, nous avons été obligés à rester à la maison. Tout restaurant a fermé du jour au lendemain et on a tous dû faire sortir nos meilleures compétences en cuisine. Il y a eu ceux qui ont appris à faire des salades composées. Les plus doués se sont lancés dans l’univers boulanger. Je me souviens de quelqu’un qui m’a confié qu’elle à appris comment utiliser son four. Et ce n’est pas pour rien. Elle n’a jamais eu besoin de cuisiner trois fois par jour pour se nourrir toute la semaine, car elle avait soit la cantine, soit le resto ou même l’occasion d’être en famille et trouver une bonne assiette à déguster.
Moi, étant quelqu’un qui adore cuisiner et pâtisser, ces mois ont été un délice dans ce sens-là, car on a concocté pas mal de nouveaux plats. Nous nous sommes gâtés avec plein de nouveaux ingrédients qu’autrement n’auront pas trouvé leur chemin vers la maison et on les a pris pour éviter les sorties pour les courses. En plus, on a trouvé une thérapie, car on mettait la musique pendant le week-end et ça nous aidait nous déconnecter et décontracter en restant chez nous.
J’ai en fait commencé l’implémentation du jour de production et même quand maintenant je passe pas mal d’heures pendant une seule journée du week-end (normalement le dimanche), c’est ce jour-là quand je prépare tous les plats pour la semaine. Le vendredi on n’en a que des restes et le week-end la planification redémarre à nouveau. Maintenant, lorsque le retour à la vie au bureau et aux activités en dehors de la maison semble évident, on a décidé de garder cette nouvelle habitude à la maison, puisque arriver devant le frigo et trouver quelque chose à manger fait maison et qui vous faut rien que le réchauffer, ça on aime bien.
Mais évidemment, ça change pour tout le monde, et bien que pas mal ont profité de faire ses premiers pas en cuisine, j’ai aussi entendu quelques-uns qui attend le retour aux restaurants, il y a ceux qui sont avide d’oublier les obligations de la cuisine autant et bientôt que possible. Pour moi, cette situation est un peu triste et ça me brise le cœur tout simplement. Vous voyez, pour moi, faire la cuisine est la joie et apprendre que pour certains est une punition, je n’arrive pas à le comprendre. J’espère avoir mal compris. Je comprends. On a tous hâte d’aller auprès de nos restaurants chouchous où on était des habitués avant le confinement, mais il faut dire que ces derniers mois notre alimentation a été si saine et délicieuse au même temps qu’on a tout fait maison et jamais, jamais de la vie, je crois qu’on a fait ça, au moins chez nous.
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